On m’a dit que l’absence
Bien plus que le silence
Sème l’oubli et la désespérance
Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide
Une terre délaissée chante encore en moi
Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides
Ile de mes ailleurs et de mes autrefois
Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures
Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
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Je veux bien croire encor…
Je crois en l’avenir que le passé inspire Point en ces prophètes, augures mythomanes Apôtres de messies qui de nos joies profanes En firent ces péchés qui renferment le pire Que vaut le repentir d’un chapelet de mots Que l’homme vaniteux médisant et obscène Égrène à chaque fois que le doute gangrène Son présent fallacieux…
Nous sourirons demain…
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Transe
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Angoisse
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Blues instantané
Noir : solitude Blanc : silences Gris : souvenirs Le poète a pleuré des larmes incolores Balbutié des chansons empreintes d’amnésie
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Lit de toutes les espérances
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Exercice difficile…