L’apparition du commerce social est étroitement liée au développement de l’e-commerce qui a rendu la participation du consommateur active. Les relations entre consommateurs sont ainsi passées au premier plan. Leur implication dans le Marketing des produits mis en vente est la clé de voûte du commerce social.

La notion de commerce social a été évoquée pour la première fois par David Beisel. L’expression fut ensuite reprise par Steve Rubel. Dans son acception originelle, le commerce social se référait à des sites comme Shopit que les consommateurs investissent pour non seulement acheter mais aussi faire leurs recommandations et passer en revue un ensemble de produits.

De l’extension du domaine du commerce social

Le commerce social s’est vite étendu au commerce collaboratif qui va au-delà de la simple recommandation, puisqu’il sous-tend l’achat collaboratif ou la collecte de fonds comme dans ce cas : http://beerbankroll.com/.

Le commerce social peut se décliner sous différentes approches. Il va de la recommandation de produits et de la mise en ligne de blogs qui font partager des expériences de consommation à l’achat collaboratif sur des sites de commerce collaboratifs. La mise en ligne d’espaces virtuels dans lesquels un groupe de personnes collaborent, trouvent, donnent des conseils et achètent peut aussi être une forme de commerce social . De là est né sans doute le shopping social ; c’est-à-dire le fait de faire ses courses dans une boutique en ligne avec d’autres membres d’un réseau social virtuel.

Les sites d’e-commerce semblent avoir cerné l’intérêt d’intégrer des logiciels sociaux à leur espace de vente en ligne (Cf. Bazaarvoice aux États-Unis).
En favorisant une expérience de consommation plus riche grâce à la publication de commentaires, les votes en ligne et les échanges sur les produits et la qualité des services, le commerce social aurait un impact positif sur l’accroissement des ventes. Plus de 75 % des personnes qui achètent sur le net tiendraient compte des commentaires laissés par d’autres utilisateurs.

Les chiffres publiés par relationclient.net en disent long sur l’impact du commerce social sur les ventes aux États-Unis et en Grande Bretagne. Les 3Suisses ont d’ailleurs déjà retenu la solution Ratings & Reviews de Bazaarvoice.

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6 commentaires

  1. Un retour en force Jef !

    Marrant parce que j’ai parcouru par exemple le site de la Redoute et des Suisses il y a quelques jours déjà, je ne savais pas que tu avais écrit un billet sur ce sujet et en effet, il y a une zone sous chaque article en ligne, réservée aux commentaires et suggestions des acheteurs.J’achète souvent mes livres et DVD sur Amazone qui permet de savoir qui vend l’article, d’ou il vient, et la fiabilité du vendeur… J’avoue que pas une fois je n’ai été déçue pour l’instant grace a ces options… Le meiux c’est qu’après l’achat, lorsque la transactions est finalisée, le site envoie un mail pour que l’acheteur vienne a son tour commenter la transaction, si elle s’est déroulée dans les délais, la présentation del’article conforme à ce qu’annonçait le vendeur etc …
    c’est pas mal du tout …

    curieusement, les grands discounts comme mistergooddeal et cdiscount par exemple n’offrent pas la même possiblité, au contraire, ils ont restreint le consommateurs a la signalisation d’un litige, ou a la FAQ ou même les contacts via un menu déroulant et phrases toutes faites, ce qui oblige le consommateur au contact par téléphone, c’est un contresens puis que ces groupes par principe sont prévus pour vendre a moindre cout…

    Merci pour le com de Nina Simone… et d’avoir apprécié …

  2. Merci de ton passage Milla.
    Il y a effectivement une interaction forte entre le produit et l’expérience de consommation. Avoir l’avis d’autres consommateurs et pouvoir échanger sur tel ou tel produit sont en train de révolutionner l’acte d’achat. Pourtant personne ne peut savoir si les commentaires sont fiables ou pas. J’ai déjà connu des vendeurs en ligne qui créaient eux-mêmes les avis sur leurs produits… mais ça c’est pour la petite histoire…

  3. Exact, mais n’est ce pas le aussi le but de la vente ?, une méthode vieille comme le monde, rappelle toi les campagnes de promotion ou même les PLV, les vendeurs interpellaient des clients sur leur passage parmi eux des collègues qui ventaient les articles.

    Bon on va dire qu’il faut bien motiver la vente n’importe comment, surtout en cette période pour attirer le client il faut vraiment tout essayer, privilégier l’écoute même dans le virtuel…le PC a des oreilles mdr

  4. tu as raison d’évoquer cela Milla, c’est aussi cette technique qu’utilisent certains hommes politiques américains pour chauffer les salles…

  5. le marketing ou la mercatique a été adaptée au monde politique, regarde les sondages comment ils sont élaborés, exactement comme pour le lancement d’un nouveau produit hihi !!! j’ai trouvé un super bouquin Propaganda, d’Edward Berneys, il est croustillant,la fabrique du consentement, coment faire élire un président ? comment imposer une nouvelle marque de lessive? , je ne t’en dis pas plus mais si çà t’intéresse lol

  6. Merci pour la référence Milla, j’en prends bonne note. Dans « Consciences sous influence », Stuart Ewen raconte comment les Public Relations va permettre très rapidement d’adapter un ensemble de procédés -visant à faire élire des politiques-, à la communication marchande… Et de là viendra le Marketing qui s’enrichira au fil des ans de l’apport de certaines sciences…

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