À l’ombre délicate des aubes surannées
Nous avons mon amour fleuri l’éternité
Et cherché le ciel bleu qui enfante l’envie
De rire de nouveau de nos vies de damnés

Sais-tu que le vent frais apporte les fragrances
De mondes mystérieux qui bruissent d’arrogance
Pour défier le temps avant de s’évanouir
En douces vaguelettes dont les réminiscences

Sont autant de caresses qui portent le plaisir
D’être, même un court instant, le souffle qui désire
Donner aux éléments l’infinie légèreté

De la feuille qui danse en toute liberté
Avant de se poser sur les douces rosées
Et magnifier ainsi l’éphémère équilibre

Mais l’obscurité s’étend insistante et sourde

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