L’avantage du travailleur indépendant, c’est qu’il peut s’échapper par moment. Le Val des Nymphes, à deux kilomètres du petit village de La Garde Adhémar dans la Drôme, offre un cadre naturel propice à l’apaisement. Un petit monde de sérénité dans le vaste monde stressant.

Le site du Val des Nymphes tirerait son nom du culte gallo-romain aux déesses nymphes durant le haut Moyen-Âge. On y trouve encore les vestiges d’une église et de nécropoles chrétiennes. Les Bénédictins y fondèrent au XIe siècle un prieuré alors que le site était fortement peuplé. Petit à petit, la population s’est déplacée au village de la Garde Adhémar.

« Certains lieux sont habités », m’avait dit un jour un vieux Monsieur que j’avais croisé lors d’une randonnée improvisée dans le Gers. Le Val des Nymphes est un site inspirant. Entouré d’un bois composé de chênes et de cerisiers, on y ressent une certaine magie. Une atmosphère mystérieusement apaisante, captivante même aux vibrations subtiles. On trouve encore sur le site une source druidique, sans doute vouée à la guérison du corps et de l’esprit tant l’eau semble pure. Le bassin semble chargé d’un fort magnétisme. Là lors d’une pause méditative ou contemplative, on peut être « stable et immobile comme un mur. »

En longeant la petite départementale, un détour à La Garde Adhémar s’impose. Posé sur un plateau calcaire et protégé par ses remparts, le village médiéval domine la plaine de Pierrelatte. On y découvre un jardin aux herbes de 3000 m² qui abrite sur une partie environ 200 espèces de plantes médicinales ainsi que des plantes aromatiques.

À voir : l’église romane du XIIe siècle, la chapelle des pénitents blancs et les vestiges du château Renaissance qu’avait édifié Antoine Escalin, homme de guerre, ambassadeur, général en chef des galères royales, seigneur du lieu.

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