Est-ce ta faim sans fin qui épuise le Temps
Ou ta peur d’emprunter les chemins inconnus
Qui grandit de l’errance et de ses contretemps
S’il maudit l’espérance ou sombre dans l’abus
Le monde est ce miroir qui bride tes visions
Apprends que chaque rêve est source d’infini
Quand tes quatre saisons épousent l’illusion
Les bruits dont tu t’emplis sont ta cacophonie
Crois-tu qu’il est écrit sur ta ligne de vie
Ces aubes sans soleil d’un factice destin
Qui hante, qui tourmente ou méprise à l’envi
L’ivresse de la joie où chantent les matins
Crois-tu que l’univers soit ce vide insipide
Où patauge ton être avide et sans aura
L’impur comme le pur naît du même fluide
Tout est en ce qui fut. Tout fut ce qui sera