Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Je lis entre tes lignes Les maux que tu déposes Et tout porte la guigne Quand le sombre s’impose J’entends les grands silences Où tes rires se voilent Tu vis de rêves rances Quand tes peurs se dévoilent Je vois l’aube en ton âme Et je meurs en tes yeux Toi qui sais tous les…
Souvent de nos enfers nous miroitons en vain Un monde sans douleurs où fleurit un matin Sans haine et sans blessure, si léger et si frais Qu’il porte les visions de nos rêves éveillés Nous sommes de passage, êtres sans lendemain Et anxieusement nous nous cherchons sans fin Oubliant le présent en quête d’un destin…
Elle se sentait née pour souffrir le martyre Ne voyait en la vie qu’éternelles douleurs Quand penchée sur son lit où couchait son désir De n’être qu’une étoile éteinte par malheur Elle, je l’ai connue douce et mélancolique Rivée à l’épave des blessures antiques Sanglotant sur sort, elle en masquait les trames Oubliant la beauté…
Tous ces maux que l’on donne Au monde qui titube Sont des airs que chantonnent Les lugubres succubes Disent-ils l’insolence De nos craintes puériles Clament-ils l’impatience De nos désirs fébriles Je cherche une lumière Quelque rêve synchrone Sur les rives d’hier Où frémissent les aulnes Où puiser ce silence Qui contient l’infini Et l’auguste innocence…
Est-ce ta faim sans fin qui épuise le Temps Ou ta peur d’emprunter les chemins inconnus Qui grandit de l’errance et de ses contretemps S’il maudit l’espérance ou sombre dans l’abus Le monde est ce miroir qui bride tes visions Apprends que chaque rêve est source d’infini Quand tes quatre saisons épousent l’illusion Les bruits…
Quelques battements d’ailes ont amené le vent Alors qu’il pleut du ciel sur le vaste océan Des rayons de lumière épris du firmament Du froufrou des vagues caressant le brisant Un nouveau jour se lève alerte et flamboyant Il est beau, il est chaud, il est même éclatant Parfois le cœur de l’homme s’emplit abondamment…