Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Il est passé des heures au bas de mes silences Où je voyais ailleurs le monde des Essences Envoûté par son philtre oubliant mes chimères Partout je suis allé repousser les frontières J’ai connu la misère et de courtes richesses Solitaire, amoureux, passionné, libertaire J’ai vécu mille joies et autant de tristesses Prodigué des caresses…
Je ne vous dirai pas les saisons enlaidies Celles qui ont terni les plus vertes prairies Que l’on trouvait jolies Je ne vous dirai pas que les nuits sont cruelles Lorsqu’on n’a pas dormi dans les bras de la belle Que l’on croyait fidèle Je vous dirai, qui sait, les secrets qui un jour Ont…
Es-tu fait de rêves ou simplement de vides Pour parcourir le monde enfant de liberté En quête des visions, les seules vérités Qui ravivent l’envie lorsque la vie s’évide Toi qui fuis les tourments des nymphes d’Hespérides Des cruelles naïades et leur fourbe beauté Toi qui ris des furies et des divinités Tu t’éprends certains…
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Ses yeux parfois se figent et semblent deux trous noirs Où coulent par moment les flots du désespoir Qui lavent la morve de son nez bourgeonné As-tu vu sur son corps les coulisses du temps S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles Pour répandre à…
Tu es le vent léger assoiffé de voyages Tu es de mille ciels, de tous les paysages Je suis l’aube immobile, aride et solitaire Je suis l’île lointaine où s’exile l’éther Et quand nos cœurs en vrac immolent leurs guenilles À chaque seconde, l’éternité vacille
Nous n’irons pas le jour à l’ombre des tonnelles Toi la fille du vent dont je n’ai pas la main Ecouter les refrains qui bercent doucement Les amants ivres enfin de rêveries fleuries De silences et de paix en leur frais paradis Il est tant de jardins qui courtisent le ciel Nous n’irons pas le…