Je ne vous dirai pas les saisons enlaidies
Celles qui ont terni les plus vertes prairies
Que l’on trouvait jolies
Je ne vous dirai pas que les nuits sont cruelles
Lorsqu’on n’a pas dormi dans les bras de la belle
Que l’on croyait fidèle
Je vous dirai, qui sait, les secrets qui un jour
Ont embelli ma vie de quelques mots d’amour
Après tant de détours
Je vous dirai demain mes rêves de papier
Mes étés, mes hivers, mes espoirs estropiés
Déposés à vos pieds
Et je m’endormirai loin de vous, l’âme en paix