Voici la scène : vous êtes dans les transports en commun et vous lisez votre journal électronique que vous venez de mettre à jour. Bien sûr, tout au long de la journée vous allez accéder aux actualités mises à jour en continu. L’e-paper rentre dans la réalité, les premiers tests semblent concluants.

Durant quatre mois, des lecteurs belges ont pu tester l’e-paper du journal économique De Tidj. Le support a été développé par Philips et porte le nom d’iliad. Epson a, quant à lui, annoncé une version d’e-paper au format A6 qui ne dépasse pas un millimètre d’épaisseur. Comme un journal traditionnel, l’e-paper sera léger et pliable.  L’encre spéciale e-ink offrira une lisibilité extraordinaire identique à celle du journal traditionnel. Pour accéder à votre journal, rien de plus simple : les connexions wi-fi et usb vous permettront de télécharger en continu l’actualité, d’accéder à vos informations mémorisées ou à votre bibliothèque virtuelle.

L’e-paper va-t-il révolutionner notre rapport à l’information ? Pas pour l’instant. Ce nouveau support devrait tout de même coûter un peu plus de 500 €. En France, après Le Monde, Les Echos annoncent le lancement d’une version e-paper pour 2008. En attendant, rien ne vous empêche de revoir Harry Potter pour mieux apprécier "La gazette du sorcier" ou la scène de Metro de  Minority Report…

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2 commentaires

  1. Pas pour l’instant, mais tout va très vite !
    Ensuite tout dépend du rapport au temps.
    500 euros demain, beaucoup moins après-demain ;o)

    Le journal belge s’appelle "De Tijd", une faute de frappe dont l’origine doit remonter du journal "Le Monde", il me semble… De Tijd, Le Temps pour les francophones.

    Enfin, j’ai hâte de voir ça de plus près, même si les premiers journaux électroniques risquent d’être décevants par rapport à l’idée que l’on s’en fait. Un petit trackback sur BT ? Allez je vais en mettre un ;o) Merci d’avoir fait la recherche, je n’avais pas assez de temps pour le faire, et je viens d’en gagner en lisant l’article.

  2. On a effectivement envie de « toucher » et de « voir en vrai » pour se faire une opinion, on est tenté d’attendre que tout cela intègre la vidéo (pour mieux revoir au ralenti le coup de boule de Zidane)… et surtout que le prix soit enfin démocratique (sinon on s’en voudra beaucoup le jour où on oubliera son e-paper sur le zinc du café du coin!).

    Mais qui aurait dit, il y a encore 5 ans, qu’on puisse trouver des lecteurs de DVD de salon

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