Quand la lune rouge transperce la brume
La nuit résonne vide et fige l’amertume
Des ombres qui s’agitent, immenses forêts noires
Où les songes égarés déflorent l’Illusoire

Le monde peut dormir sur sa désespérance
Les silences lourds aspirent la complainte
Des nos amours perdues et de nos joies défuntes
Il n’y a rien ici-bas qui inspire l’innocence
Il n’y a rien au-delà que notre décadence

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