Son rire a la chaleur
D’un instant d’allégresse
Sa voix a la douceur
Des perles de rosée
Ses yeux ont la couleur
De la mer en été
Et ses longs cheveux noirs
Un monde, un univers
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Quand
Quand tombe le soir sur les plaines du sud Que le vent tourbillonne comme à son habitude Mon esprit vagabonde d’exils en solitudes Et pleure ton absence ô toi ma certitude Quand mes pensées se perdent, s’enlisent dans la brume Je sais que ton silence libère l’amertume Du jour qui n’est plus qu’un souvenir posthume…
Quelques mots
Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire Pour enfanter les joies de tes mots-élixir Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir Sait encenser les sens en révélant l’essence De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Ivresse
À ces mots qui reviennent s’abreuver dans nos verres D’alcool qui enlèvent au mystère son voile Muses psychédéliques accrochées à la brume Enrobent des îles de vapeurs d’agrumes Des voix s’égarent là et en toute paresse Soulignent l’horizon qui guette leur ivresse
Élévation
Quand l’être dépouillé de ses vicissitudes Délaisse ses noirceurs sous l’arbre séculaire Tel une statue insuffle la quiétude Incise le chaos et ses intercalaires Il est de tous les temps et de toutes saisons De chaque particule il en perçoit l’essence L’abîme est à ses pieds, le monde en flottaison Il vibre intensément de joie…
Il y a eu
Il y a eu ces promesses, espaces chaotiques Que mes mains ont bercé si désespérément Il y a eu ces baisers distants et rachitiques Que nos lèvres emmêlées donnaient nonchalamment Il y a eu ces grands soirs où nous trompions nos sens Quand nous faisions mourir nos moindres insuffisances Quand nos corps en sueur s’arrêtaient…
Tout est en ce qui fut…
Est-ce ta faim sans fin qui épuise le Temps Ou ta peur d’emprunter les chemins inconnus Qui grandit de l’errance et de ses contretemps S’il maudit l’espérance ou sombre dans l’abus Le monde est ce miroir qui bride tes visions Apprends que chaque rêve est source d’infini Quand tes quatre saisons épousent l’illusion Les bruits…