Quand tombe le soir sur les plaines du sud
Que le vent tourbillonne comme à son habitude
Mon esprit vagabonde d’exils en solitudes
Et pleure ton absence ô toi ma certitude

Quand mes pensées se perdent, s’enlisent dans la brume
Je sais que ton silence libère l’amertume
Du jour qui n’est plus qu’un souvenir posthume
Qui erre comme l’écho et que le temps consume

Quand seul je regarde le vide qui grandit
Et saigne l’avenir jusqu’à son agonie
Je vois naître et mourir au fil des insomnies
Tes rires qui souvent ont enchanté ma vie

Quand les heures se figent et que l’hiver soulève
Les hordes d’Almayril qui hurlent sur la grève
Je suis l’enfant perdu que le malheur achève
Tu es le premier rêve, tu es le dernier rêve

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