N’oublie pas que la vie nous égare parfois
Et qu’il faut des blessures pour retrouver en soi
L’espérance et l’envie d’aller bien au-delà
Des grands ciels blafards et des nuits sans éclat

Lorsque le monde implose, n’oublie pas qu’il y a
Un monde qui repose entre chaos et gnose
Il imprègne les songes des instants épanouis
Et verdit les déserts où l’amour est enfoui

Il n’y a que des âmes, ni grandes ni petites
Elles se croisent parfois en cherchant l’insolite
N’oublie pas que le Temps ignore les tourments
Qu’il saigne l’idéal dans l’ombre et l’arrogance

N’oublie pas que l’aurore éveille à toute chose
Qu’elle porte à l’horizon les promesses du vent
Il suffit que l’on veuille, il suffit que l’on ose
Voir en l’éphémère l’infinie renaissance

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