Quand l’être dépouillé de ses vicissitudes
Délaisse ses noirceurs sous l’arbre séculaire
Tel une statue insuffle la quiétude
Incise le chaos et ses intercalaires

Il est de tous les temps et de toutes saisons
De chaque particule il en perçoit l’essence
L’abîme est à ses pieds, le monde en flottaison
Il vibre intensément de joie et d’innocence

Dans le vide apparent d’un matin sans soleil
Paupières closes, l’être inspire et expire
Il quitte le sommeil et aspire à l’éveil
L’instant est son enclos, ailleurs est son empire

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