Et dans ma nudité je contemplai mon âme
Que viennent les jours noirs, que viennent les nuits blanches
Les silences engendrent tant de nouveaux voyages
Qui font naître des mondes où j’esquisse les trames
De la vie intérieure où la Beauté sans âge
Illumine le cœur quels que soit le présage
Et ravive l’esprit d’une joie infinie
A lire également
Lettre à l’homme qui meurt…
N’oublie pas que la vie nous égare parfois Et qu’il faut des blessures pour retrouver en soi L’espérance et l’envie d’aller bien au-delà Des grands ciels blafards et des nuits sans éclat Lorsque le monde implose, n’oublie pas qu’il y a Un monde qui repose entre chaos et gnose Il imprègne les songes des instants…
Quand tu dors
Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller Enveloppe mon âme de délicieux mystères Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers Que ton souffle suggère au fur et à mesure
Je vous écris des mots…
Je vous écris des mots qui racontent le temps Celui que vous aimiez quand vous aviez quinze ans Vous étiez cette fleur qui s’ouvrait à la vie Je vous écris des mots qui vous disent les joies Qui donnaient le frisson à votre âme en émoi Vous étiez l’horizon que l’aurore ravit Je vous ai…
Lettre à la femme qui pleure
Ainsi le temps qui passe est une longue nuit L’insomnie exhume les amours faméliques Que ton cœur déchiré garde comme reliques La douleur te consume et suppure l’ennui Tu attends désœuvrée que l’oubli te guérisse De l’être qui n’est plus, que tes larmes chérissent En sanglots étouffés. Les souvenirs joyeux Reviennent par moment s’abreuver à…
Vos yeux…
Vous qui n’entendez plus les appels insistants Des passés disloqués, des temps sans remontoirs Vos rêves dissolus dans la brume et le vent Délivrent à l’écho d’insondables histoires Votre cœur est un puits où la source s’abreuve Et recherche en silence un ailleurs sans chimères Vous êtes le chemin qui déroute l’épreuve Et le vide…
Les pas que je fais
Il n’y a de chemin que les pas que je fais Je suis de l’aube claire au rouge crépuscule Passager du grand air dont l’unique trophée Est la bruine marine aux rondes molécules Je ne chercherai plus au-delà de l’instant Les chemins de traverse où les orbes rayonnent Leur danse circulaire enfle le vent d’Autan…