Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
La lourdeur des jours ronge comme une tumeur Les morsures des songes infligent la douleur La complainte s’élève des falaises de craies Et le chant des adieux laissent s’ouvrir les plaies L’angoisse glace l’air malgré le clair de lune Du nord vient la rumeur qui court sur les dunes La nuit ne laissera, avaient prédit…
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins
Que nous reste-t-il donc, ô grand homme, dis-moi Toi qui choyais mon Nord pour m’ouvrir le chemin L’étoile s’est éteinte et l’aube en désarroi A pleuré tout son ciel et dilué mes demain Qui contera encor, ô grand homme, dis-moi Le chant de l’azalée ou du beau camélia Lorsque les alizés dansaient dans les sous-bois…
Nous sourirons demain de nos gouffres béants Qui nous firent néant. Nous n’avions d’avenir Que ces temps révolus de l’aride Ispahan Nous rêvions d’abondance, il eût suffi d’un rire Nous verrons la lumière et le ballet des ombres La course du soleil du levant au couchant Et nous resterons là, en silence et vivants Dans…
Je vous écris des mots qui racontent le temps Celui que vous aimiez quand vous aviez quinze ans Vous étiez cette fleur qui s’ouvrait à la vie Je vous écris des mots qui vous disent les joies Qui donnaient le frisson à votre âme en émoi Vous étiez l’horizon que l’aurore ravit Je vous ai…
Quand le soir tombe noir Sur l’île promontoire Que la houle écume ses incessants fracas Sur les canons fiers tenant le Barachois Quand la ravane roule ses langueurs telluriques Des complaintes s’élèvent au rythme du maloya Et font danser les ombres sur des chants nostalgiques Quand la clameur s’évanouit nos âmes en suspens S’élèvent des…