Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
À quoi servent les fleurs qu’on pose sur la tombe Quand l’être qu’on aimait repose sous la terre Va-t-on chercher l’absence à l’aube qui succombe Implorer ces rayons qui brûlent dans l’éther Il est vain certains jours de parler d’avenir Il est bon certains soirs d’épouser chaque joie On voudrait bien parfois, s’arrêter, revenir En…
Qui posera des fleursSur tes cendres mon cœurJetées au vent légerQui aime voyager Quand tu seras poussièreDu monde qui s’essouffleJe viendrai comme hierÉpouser chaque souffle Je marcherai vers toiDans nos pas d’autrefoisPour refaire à l’enviLes lignes de nos vies Nos rêves diluviensFleuriront les cheminsD’iris et de jasminDe l’aube qui devient Et nous irons ensembleL’amour en…
La nuit parfois je rêve à tes yeux-univers Où deux astres brillants envoûtent le ciel Et apportent l’espoir aux funestes hivers Ô toi qui ne dis rien, ô toi mon essentiel Quand ta bouche s’emplit de soupirs diluviens Des saisons pourraient naître et mourir aussitôt Dans ces lacs où la glace emprisonne le bien Qui…
Dans la lueur du jour, sur les chemins de terre Un songe me transporte au-delà de mes pas Pourrai-je encor, demain, m’éprendre de l’éther Et confier au Levant le chant de mes trépas J’ai feint tant de bonheurs pour vaincre l’incertain Et bercé l’inutile en m’éloignant du monde J’ai vu le bleu des jours et…
Et dans ma nudité je contemplai mon âme Que viennent les jours noirs, que viennent les nuits blanches Les silences engendrent tant de nouveaux voyages Qui font naître des mondes où j’esquisse les trames De la vie intérieure où la Beauté sans âge Illumine le cœur quels que soit le présage Et ravive l’esprit d’une…
Ainsi le temps qui passe est une longue nuit L’insomnie exhume les amours faméliques Que ton cœur déchiré garde comme reliques La douleur te consume et suppure l’ennui Tu attends désœuvrée que l’oubli te guérisse De l’être qui n’est plus, que tes larmes chérissent En sanglots étouffés. Les souvenirs joyeux Reviennent par moment s’abreuver à…