Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
Sur tes joues naissent
Des ruisseaux en détresse
Quand tu fermes les yeux
Sous ta robe bleue
Que le vent meut
Une boule de stress
Sur tes lèvres belles
Des mots qui s’amoncellent
"Je meurs folle jeunesse"
N’oublie pas que la vie nous égare parfois Et qu’il faut des blessures pour retrouver en soi L’espérance et l’envie d’aller bien au-delà Des grands ciels blafards et des nuits sans éclat Lorsque le monde implose, n’oublie pas qu’il y a Un monde qui repose entre chaos et gnose Il imprègne les songes des instants…
Tes yeux sont les miroirs de mon imaginaire On y voit des prés verts et on y voit la mer Il y a aussi le ciel, le soleil et même l’univers
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés
J’ai voulu m’évader et cueillir le soleil Atteindre les sommets des monts et merveilles Mes ailes m’ont lâché, fendant le paroxysme Me laissant retomber dans mes boueuses grolles J’ai erré des années, exilé, condamné J’ai fait tant de détours pour pouvoir retrouver La ligne d’horizon de mes livides amours Echoué sur le radeau des sottes…
Elle dit que toute l’année son cur est en automne Elle dit que chaque espoir est une déchirure Elle dit que l’avenir ravive les blessures Elle dit que le présent est un temps monotone Il y a eu tant d’amour, il y aura tant de haine Qui naîtra des instants qu’elle voulait absolus Les amants…
Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…