Noir : solitude
Blanc : silences
Gris : souvenirs
Le poète a pleuré des larmes incolores
Balbutié des chansons empreintes d’amnésie
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Nous sourirons demain…
Nous sourirons demain de nos gouffres béants Qui nous firent néant. Nous n’avions d’avenir Que ces temps révolus de l’aride Ispahan Nous rêvions d’abondance, il eût suffi d’un rire Nous verrons la lumière et le ballet des ombres La course du soleil du levant au couchant Et nous resterons là, en silence et vivants Dans…
Télégramme
Encore un matin, encore une nuit, rien ne les déchire, rien ne les arrête, les pages du temps reprennent le combat. Encore une nuit, encore un matin, rien ne les inquiète, rien ne les dépasse, rayés à présent, instants du passé. Encore un matin, encore une année, bourrés de promesses si souvent rompues : souvent…
Il est tant de silences que je n’ai pas vécus…
Je ne suis pas venu chercher dans les décombres Les amours révolues prostrées dans la pénombre Les vérités fragiles que de frêles secondes Impriment sur nos vies austères et infécondes Faut-il glorifier l’éphémère insipide Dont la beauté factice camoufle le grand vide D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini…
En quête d’inspiration
Des lettres soulignées tendues sur un grand fil Des yeux encore clos, granges des somnolences Le silence est passé, éclaboussant l’idée
Combien
Combien d’un ténébreux voyage se noient, meurent ou s’écrasent Combien s’en sont allés chercher l’inexistant Et combien souvent ne sont point revenus
Elle dit
Elle dit que toute l’année son cur est en automne Elle dit que chaque espoir est une déchirure Elle dit que l’avenir ravive les blessures Elle dit que le présent est un temps monotone Il y a eu tant d’amour, il y aura tant de haine Qui naîtra des instants qu’elle voulait absolus Les amants…
Un commentaire
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… silence n’est pas absence