Ronfler nuit gravement à la vie de couple ! Les études ont montré qu’un bon ronfleur pouvait atteindre entre 90 et 100 décibels, ce qui équivaut à dormir à proximité d’une nationale fréquentée par les poids-lourds. Il y a 20 millions de ronfleurs en France, soit un Français sur trois.

Nous avons tous ri un jour de ces petites histoires de la vie conjugale, de madame qui faisait chambre à part parce que monsieur ronfle toutes les nuits ou inversement. Les chiffres montrent que les femmes n’ont rien à envier aux hommes en la matière : après 40 ans, 60 % des hommes et 40 % des femmes ronflent un peu. Le ronflement pathologique concerne 25 % des hommes et 15 % des femmes. 4 % des ronfleurs font régulièrement des apnées du sommeil, ce syndrome touchant essentiellement les hommes (75 % des cas).

L’apnée du sommeil se caractérise par une pause respiratoire qui ne permet pas l’irrigation du cerveau. Un million de Français sont concernés par le SAS. Les risques d’accidents cardio-vasculaires et d’infarctus durant le sommeil sont multipliés par trois.
Pour en finir avec les ronflements, on vous a dit qu’il fallait siffler lorsque le ronfleur expirait. Ou lui donner un bon coup de pied. Il est préférable de consulter un ORL qui pourra vous proposer une palette de solutions.

Rappelons tout de même qu’une bonne hygiène de vie peut s’avérer essentielle : maigrir un peu, ne pas boire d’alcool et manger léger le soir. Cela vous semble trop contraignant ? Essayez la méthode américaine : les ronfleurs dorment avec une balle de tennis dans le dos… Les résultats seraient concluants. Vous pouvez aussi apprendre à jouer du didgeridoo, instrument de musique des aborigènes d’Australie dont l’effet serait bénéfique.

À lire aussi un excellent article québécois sur le sujet :

http://www.voir.ca/actualite/actualite.aspx?iIDArticle=28405

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6 commentaires

  1. Je ne peux que réagir…
    Alors, la chirurgie n’est pas une solution miracle. Attention ! Ne pas croire qu’il s’agisse d’un mauvais moment à passer pour qu’ensuite tout aille pour le mieux. Elle n’est pas valable non plus pour tout le monde. Beaucoup ont vu leur trouble revenir après quelques années. D’autres non.
    Mais c’est un grand débat dans le petit milieu du sommeil…

    Il existe des apnées obstructives mais aussi centrales. Là…

    La ventilation par PPC est le traitement connu, reconnu et qui marche !
    Pour certains, une bonne hygiène de vie permet de voir ses ronflements cesser. Ne pas confondre non plus ronflement et SAS.

    Les orthèses mandibulaires donnent de grands espoirs à ceux qui ont du mal avec leur machine. Mais elles ne sont pas non plus pour tout le monde.

    Par contre, inutile de dépenser son argent dans la parapharmacie ! Cela ne fonctionne pas !!! Et comme les conséquences d’un SAS ne sont pas anodines, il vaut mieux consulter un médecin.

    Ensuite quel spécialiste est à même de s’occuper d’un SAS ou d’un SAOS… Encore un petit détail qui opposent les différents représentants de la médecine du sommeil. ORL, mais aussi pneumologues, tout comme un médecin généraliste qui aura passé un DU ou DIU sur le sommeil et ses troubles. Généralement, ils finissent par ne faire que du sommeil. Les psychiatres ont aussi investi le sommeil, tout comme les neurologues et les neuropsychiatres. En résumé, aller voir son médecin généraliste qui orientera vers la bonne personne ou le bon service en hôpital.

  2. Merci pour les précisions que tu apportes. Sujet à relier avec l’article sur un précédent article sur le sommeil. Pour parler gros sous, les traitements des troubles du sommeil aux Etats-Unis avoisineraient les 16 milliards de dollars. Je n’ose imaginer le trou de notre sécu…
    Pour le didgeridoo, ce n’est pas une blague, il paraît que c’est une solution très efficace.

  3. En effet.
    J’avais lu cela il y a quelques temps… C’était paru dans le British Medical Journal. Moins d’apnées, un meilleur sommeil… d’après une étude suisse sur 25 patients dont la moitié joua du didgeridoo et l’autre non. Très efficace, je ne sais pas :o)

    1. On a encore beaucoup à apprendre des civilisations anciennes… 

  4. Je ne dis pas le contraire. Et j’en reste intimement persuadée. Je ne saurais dire précisément, mais je pense que oui, il y a un rôle dans le fait de souffler, qui doit jouer sur les voies aériennes et muscler un peu plus, et le côté certainement « relaxant » du son ou des ondes du didgeridoo.

    Mais je ne peux me baser sur une étude de 25 personnes dont la moitié seulement à souffler dans le didgeridoo, pour dire que c’est efficace pour toutes les formes de SAS et en particulier les apnées centrales.

    Ce qui ne veut pas dire que je rejette tout.
    Bien au contraire…

  5. Je me permets quand même de rappeler aux couples qui souffrent de ronflements, qu’ils ne sont pas obligés de dormir avec un didgeridoo… IL vaut mieux partir souffler un peu en Australie…

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