Je porte des secrets qui ne sont pas les miens
D’étranges vérités dont je n’ai pas la clé
J’ai si souvent cherché le cycle circadien
Qui donne à tout sommeil l’éclat d’une envolée

Je fuis ces nuits d’hiver aux lunes vaporeuses
Leur céleste langueur ont des siècles durant
Consumé les ardeurs des amours sulfureuses
Et noyé tant d’amants en d’obscurs océans

Je rêve au grand voyage et à la plénitude
De ces soirs poursuivant l’indicible lueur
Mais comme les enfants je pétris l’habitude
Mes mains font et défont de fragiles bonheurs

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