– Perdu dans tes souvenirs ?
– Je n’ai pas de passé.
– Tu rêves à l’avenir ?
– Il n’est pas encore né !
– A quoi penses-tu alors ?
– Au vent dans tes cheveux…
Publications similaires
Sur la pierre couchée
Sur la pierre couchée Que le Temps a poli Eros rêve à Psyché Que le Ciel avilit Le jour est essentiel Et la nuit l’est aussi Tout est superficiel Quand l’Amour en sursis Suffoque dans les eaux Du grand fleuve infernal Qui vaincra ton ego Déesse véronale Mais la Beauté enrobe De…
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort Dis-moi si tu ressens dans l’abandon du corps Les vibrations sublimes qui portent l’univers Même si la vie te brise et jette en pâture Tes lambeaux de bonheur que les jours défigurent Il y a en toutes choses du pur et de l’impur Ne faut-il pas parfois…
Je me souviens mon frère
À quoi servent les fleurs qu’on pose sur la tombe Quand l’être qu’on aimait repose sous la terre Va-t-on chercher l’absence à l’aube qui succombe Implorer ces rayons qui brûlent dans l’éther Il est vain certains jours de parler d’avenir Il est bon certains soirs d’épouser chaque joie On voudrait bien parfois, s’arrêter, revenir En…
Les pas que je fais
Il n’y a de chemin que les pas que je fais Je suis de l’aube claire au rouge crépuscule Passager du grand air dont l’unique trophée Est la bruine marine aux rondes molécules Je ne chercherai plus au-delà de l’instant Les chemins de traverse où les orbes rayonnent Leur danse circulaire enfle le vent d’Autan…
Poussée d’érotisme
Je veux pour karma perle du kama çutra Les courbes de ton corps inspirées des Veda Lignes vertigineuses d’où naissent les fantasmes Aussi rouges que tes lèvres humectées de spasmes Mes mains se sont posées sur tes formes haletantes Et se sont mêlées à tes longs cheveux noirs Ma bouche sur ta nuque embrasant ta…
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…