On m’a dit que l’absence
Bien plus que le silence
Sème l’oubli et la désespérance
Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide
Une terre délaissée chante encore en moi
Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides
Ile de mes ailleurs et de mes autrefois
Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures
Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
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Elle
Son rire a la chaleur D’un instant d’allégresse Sa voix a la douceur Des perles de rosée Ses yeux ont la couleur De la mer en été Et ses longs cheveux noirs Un monde, un univers
L’indicible lueur
Je porte des secrets qui ne sont pas les miens D’étranges vérités dont je n’ai pas la clé J’ai si souvent cherché le cycle circadien Qui donne à tout sommeil l’éclat d’une envolée Je fuis ces nuits d’hiver aux lunes vaporeuses Leur céleste langueur ont des siècles durant Consumé les ardeurs des amours sulfureuses Et…
Entends-tu, cœur étrange…
Tous ces maux que l’on donne Au monde qui titube Sont des airs que chantonnent Les lugubres succubes Disent-ils l’insolence De nos craintes puériles Clament-ils l’impatience De nos désirs fébriles Je cherche une lumière Quelque rêve synchrone Sur les rives d’hier Où frémissent les aulnes Où puiser ce silence Qui contient l’infini Et l’auguste innocence…
Saurez-vous les saisons
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins
spleen bleu-noir
Je suis un cimetière livide comme le présent Je suis une croix de bois plantée dans l’avenir Un jeune vaisseau fantôme qui gicle sous les houles Du port d’où je viens il n’y a aucun secret Du port que je fuis je suis médiocrité Guidés par le néant des phares ou des étoiles Mes jours…
Quand
Quand tombe le soir sur les plaines du sud Que le vent tourbillonne comme à son habitude Mon esprit vagabonde d’exils en solitudes Et pleure ton absence ô toi ma certitude Quand mes pensées se perdent, s’enlisent dans la brume Je sais que ton silence libère l’amertume Du jour qui n’est plus qu’un souvenir posthume…
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Lit de toutes les espérances
Usant de ses fourbes illusions
Magnifiant l’impossible contemplation
Il ne m’a apporté que souffrance
Et pourtant l’étincelle jamais ne meurt
Rire et vivre encore sans cesse dans la peur
Et comprendre que tout n’est que leurre
Exercice difficile…