On m’a dit que l’absence
Bien plus que le silence
Sème l’oubli et la désespérance
Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide
Une terre délaissée chante encore en moi
Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides
Ile de mes ailleurs et de mes autrefois
Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures
Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
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Je t’écris de si loin…
Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…
Méditation
J’étais un océan qui balbutiait des mots J’étais une syllabe que répétait l’écho Vide d’immensité, une poussière d’étoile
La substance des choses…
C’est ici que je vis loin de tout en Parsi Sur mon île donjon l’exil est un enclos Où l’ocre de la terre aimante l’autarcie Ma joie est ce silence où passent des échos C’est ici que j’aspire au renouveau du monde Dans mon état latent j’exorcise le doute Hologramme d’hier sur le chemin de…
Dis-moi
Dis-moi que tu connais les monts de l’Au-delà Pour y échouer nos rêves à l’heure du trépas Quand nos cœurs maladroits de tant d’incertitudes Finissent leur errance au cœur de la Quiétude Montre-moi le chemin menant à la vieille ville Dont les jardins fertiles s’embrasent aux confluents Des grands fleuves de vie où les premiers…
L’absence
C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil Insondable dédale aux confins du sommeil Que les rêves maudits aux noires prophéties Viennent vicieusement infliger l’asphyxie Réveillés, les spectres labourent sans répit Les sillons encore frais de nos âmes meurtries Et leur danse macabre exhume de l’oubli Les innombrables morts qui ont pourri nos vies…
À chaque seconde l’éternité vacille
Tu es le vent léger assoiffé de voyages Tu es de mille ciels, de tous les paysages Je suis l’aube immobile, aride et solitaire Je suis l’île lointaine où s’exile l’éther Et quand nos cœurs en vrac immolent leurs guenilles À chaque seconde, l’éternité vacille
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Lit de toutes les espérances
Usant de ses fourbes illusions
Magnifiant l’impossible contemplation
Il ne m’a apporté que souffrance
Et pourtant l’étincelle jamais ne meurt
Rire et vivre encore sans cesse dans la peur
Et comprendre que tout n’est que leurre
Exercice difficile…