J’étais un océan qui balbutiait des mots
J’étais une syllabe que répétait l’écho
Vide d’immensité, une poussière d’étoile
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Il est tant de silences que je n’ai pas vécus…
Je ne suis pas venu chercher dans les décombres Les amours révolues prostrées dans la pénombre Les vérités fragiles que de frêles secondes Impriment sur nos vies austères et infécondes Faut-il glorifier l’éphémère insipide Dont la beauté factice camoufle le grand vide D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini…
Elle
Son rire a la chaleur D’un instant d’allégresse Sa voix a la douceur Des perles de rosée Ses yeux ont la couleur De la mer en été Et ses longs cheveux noirs Un monde, un univers
Quand tu dors
Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller Enveloppe mon âme de délicieux mystères Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers Que ton souffle suggère au fur et à mesure
Les jours sans
Sans brûler les étapes en osant t’approcher Je voudrais être là Sans vouloir te parler avec des mots déjà Je voudrais regarder Sans vouloir te brusquer tes yeux ensorcelants Je voudrais simplement Sans vouloir les vexer y voir le firmament Je voudrais bien alors Sans vouloir te toucher t’effleurer de mon corps Je voudrais bien…
Maudirez-vous demain…
Maudirez-vous demain Lorsque le soir étreint Vos hivers Ces larmes trop versées Qui dévalent blessées L’univers Vos yeux ont tant pleuré Les amours ulcérées Sans couleurs Votre cœur a si peur Que la vie sans saveur Vous aigrit Rêverez-vous demain Lorsque le soir éteint La douleur Quand dans le ciel gris L’arc-en-ciel fleurit Sous la…
Savourer l’instant
La lune était ronde et nous avions trop bu…