J’étais un océan qui balbutiait des mots
J’étais une syllabe que répétait l’écho
Vide d’immensité, une poussière d’étoile
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On m’a dit
On m’a dit que l’absence Bien plus que le silence Sème l’oubli et la désespérance Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide Une terre délaissée chante encore en moi Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides Ile de mes ailleurs et de mes autrefois Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
A mes petites comètes
Vous, petites comètes, profitez du Présent Sans jamais renoncer à vos rêves d’enfants La vie est tout un monde qu’il vous faut inventer Pour que demain la vie s’offre un nouveau destin Sachez que vous filez au cur de l’univers Fières mais éphémères soulignant le mystère Du souffle qui inspire les débuts et les fins…

Me diras-tu mon âme…
Je te cherche partout dans le vide et le plein Dans la grande lumière et l’opaque nuée Mais mon cœur aveuglé m’a laissé orphelin De l’éclat que l’aurore offre aux fleurs en buées Souvent l’errant se perd sans trouver l’évidence Au-delà des vécus dans son monde d’airain Il espère un chemin de paix et d’abondance…
Mon amour, mon ailleurs
Où es-tu quand le soir est une chambre noire Mon amour, mon ailleurs, il est des heures creuses Tant de vaines passions. Je sais ces promenoirs Où s’attardent l’ennui et ses ombres pleureuses L’humeur peut inspirer des choses monotones À ceux qui ont fermé leur cœur à tout bonheur Sais-tu les airs nouveaux que la…
Sur la pierre couchée
Sur la pierre couchée Que le Temps a poli Eros rêve à Psyché Que le Ciel avilit Le jour est essentiel Et la nuit l’est aussi Tout est superficiel Quand l’Amour en sursis Suffoque dans les eaux Du grand fleuve infernal Qui vaincra ton ego Déesse véronale Mais la Beauté enrobe De…
Héros désenchantés
Ici je suis venu à l’heure des criées Entendre les récits des grands aventuriers Des étendues de sel. Pèlerins des marées Du nadir au zénith vous cherchiez l’empyrée Mais qu’avez-vous trouvé à part ces océans Combien de méridiens, combien de parallèles À craindre l’ouragan sans vaincre les tourments Avides conquérants de sombres archipels Ici j’ai…