La lune était ronde et nous avions trop bu…
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Lettre d’un aventurier
Il est passé des heures au bas de mes silences Où je voyais ailleurs le monde des Essences Envoûté par son philtre oubliant mes chimères Partout je suis allé repousser les frontières J’ai connu la misère et de courtes richesses Solitaire, amoureux, passionné, libertaire J’ai vécu mille joies et autant de tristesses Prodigué des caresses…
Quand tu dors
Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller Enveloppe mon âme de délicieux mystères Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers Que ton souffle suggère au fur et à mesure
Rêve nomade
Et quand les vents se lèvent sur les plaines de pierres Que les lumières pleuvent sur l’immense désert Le monde est une danse légère comme l’air Ici il y a des hommes dont les itinéraires Empruntent les chemins qu’autrefois leurs pères Suivaient pour se rendre de la terre à la mer Espérant que plus loin…
Blues instantané
Noir : solitude Blanc : silences Gris : souvenirs Le poète a pleuré des larmes incolores Balbutié des chansons empreintes d’amnésie
Elle
Son rire a la chaleur D’un instant d’allégresse Sa voix a la douceur Des perles de rosée Ses yeux ont la couleur De la mer en été Et ses longs cheveux noirs Un monde, un univers
L’absence
C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil Insondable dédale aux confins du sommeil Que les rêves maudits aux noires prophéties Viennent vicieusement infliger l’asphyxie Réveillés, les spectres labourent sans répit Les sillons encore frais de nos âmes meurtries Et leur danse macabre exhume de l’oubli Les innombrables morts qui ont pourri nos vies…

