La lune était ronde et nous avions trop bu…
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On m’a dit
On m’a dit que l’absence Bien plus que le silence Sème l’oubli et la désespérance Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide Une terre délaissée chante encore en moi Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides Ile de mes ailleurs et de mes autrefois Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
Mon amour, mon ailleurs
Où es-tu quand le soir est une chambre noire Mon amour, mon ailleurs, il est des heures creuses Tant de vaines passions. Je sais ces promenoirs Où s’attardent l’ennui et ses ombres pleureuses L’humeur peut inspirer des choses monotones À ceux qui ont fermé leur cœur à tout bonheur Sais-tu les airs nouveaux que la…
Sur les traces d’Icare
J’ai voulu m’évader et cueillir le soleil Atteindre les sommets des monts et merveilles Mes ailes m’ont lâché, fendant le paroxysme Me laissant retomber dans mes boueuses grolles J’ai erré des années, exilé, condamné J’ai fait tant de détours pour pouvoir retrouver La ligne d’horizon de mes livides amours Echoué sur le radeau des sottes…
Quelques secondes après tout
Que sais-tu de la vie toi qui n’as jamais vécu Que sais-tu de l’amour toi qui n’as jamais aimé Qu’y a-t-il ici-bas que nous n’ayons point vu Qu’y a-t-il au-delà pour oser s’imaginer Que la course du vent élève nos espérances Et donne à nos silences les couleurs des saisons

Ô grand homme, dis-moi…
Que nous reste-t-il donc, ô grand homme, dis-moi Toi qui choyais mon Nord pour m’ouvrir le chemin L’étoile s’est éteinte et l’aube en désarroi A pleuré tout son ciel et dilué mes demain Qui contera encor, ô grand homme, dis-moi Le chant de l’azalée ou du beau camélia Lorsque les alizés dansaient dans les sous-bois…
Blues instantané
Noir : solitude Blanc : silences Gris : souvenirs Le poète a pleuré des larmes incolores Balbutié des chansons empreintes d’amnésie