Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller
Enveloppe mon âme de délicieux mystères
Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers
Que ton souffle suggère au fur et à mesure
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Blues instantané
Noir : solitude Blanc : silences Gris : souvenirs Le poète a pleuré des larmes incolores Balbutié des chansons empreintes d’amnésie

Je t’écris de si loin…
Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…
Vos yeux
Vous qui n’entendez plus les appels insistants Des passés disloqués, des temps sans remontoirs Vos rêves dissolus dans la brume et le vent Délivrent à l’écho d’insondables histoires Votre cœur est un puits où la source s’abreuve Et recherche en silence un ailleurs sans chimères Vous êtes le chemin qui déroute l’épreuve Et le vide…
A mes petites comètes
Vous, petites comètes, profitez du Présent Sans jamais renoncer à vos rêves d’enfants La vie est tout un monde qu’il vous faut inventer Pour que demain la vie s’offre un nouveau destin Sachez que vous filez au cur de l’univers Fières mais éphémères soulignant le mystère Du souffle qui inspire les débuts et les fins…
Faut-il naître ou mourir…
Faut-il naître ou mourir pour voir l’aube enfin Dans le ciel rouge et gris nous donner ce destin Qui porte la Beauté des rêves cristallins Jusqu’à nos âmes lourdes de siècles d’amnésies Mais avons-nous compris que la vie nous habite Et nous livre au néant dès que l’on hérite Du souffle millénaire dans un jet…
spleen bleu-noir
Je suis un cimetière livide comme le présent Je suis une croix de bois plantée dans l’avenir Un jeune vaisseau fantôme qui gicle sous les houles Du port d’où je viens il n’y a aucun secret Du port que je fuis je suis médiocrité Guidés par le néant des phares ou des étoiles Mes jours…