Je n’ai rien oublié pas même un souvenir
Les heures sont si lasses mais insensiblement
Tournent les aiguilles d’une montre en argent
Que le Temps semble long, j’ai sûrement dû vieillir
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Il y a eu
Il y a eu ces promesses, espaces chaotiques Que mes mains ont bercé si désespérément Il y a eu ces baisers distants et rachitiques Que nos lèvres emmêlées donnaient nonchalamment Il y a eu ces grands soirs où nous trompions nos sens Quand nous faisions mourir nos moindres insuffisances Quand nos corps en sueur s’arrêtaient…
Les jours sans
Sans brûler les étapes en osant t’approcher Je voudrais être là Sans vouloir te parler avec des mots déjà Je voudrais regarder Sans vouloir te brusquer tes yeux ensorcelants Je voudrais simplement Sans vouloir les vexer y voir le firmament Je voudrais bien alors Sans vouloir te toucher t’effleurer de mon corps Je voudrais bien…
Me diras-tu mon âme…
Je te cherche partout dans le vide et le plein Dans la grande lumière et l’opaque nuée Mais mon cœur aveuglé m’a laissé orphelin De l’éclat que l’aurore offre aux fleurs en buées Souvent l’errant se perd sans trouver l’évidence Au-delà des vécus dans son monde d’airain Il espère un chemin de paix et d’abondance…
Parfum de canne
La canne avait fleuri dans les champs symétriques Où l’Histoire s’érige en pyramides noires Des nappes de fleurs blanches avaient comme une tunique Couvert des corps ébène imberbes et faméliques L’odeur de la mélasse sortaient des cheminées En lignes verticales abondamment sucrées Des femmes en sari sales leur faucille à la main Formaient des petits…
Pleure, mon ange, pleure
Pleure, mon ange, pleure Ce soir est le dernier Effeuillons quelques fleurs La vie nous a renié Même la lune sombre Pleure, mon ange, pleure Tout fait de nous des ombres Que nul rêve n’effleure Nos désespoirs affleurent Dans le ciel anthracite Pleure, mon ange, pleure Le Temps nous phagocyte Lorsqu’il est vrai et pur…
Dialogue avec l’Ange…
Quand tes mains auront fait les contours de ma vie Dessiné les chemins où serpentent mes jours Sauras-tu me montrer, au-delà de l’envie Ces sillons incertains où fuguent mes toujours Entends le chant du vent, il parle des mystères Du destin qui éclôt, de l’être qui se fane Sais-tu que l’infini consacre l’éphémère Dans la…

