J’ai voulu m’évader et cueillir le soleil
Atteindre les sommets des monts et merveilles
Mes ailes m’ont lâché, fendant le paroxysme
Me laissant retomber dans mes boueuses grolles
J’ai erré des années, exilé, condamné
J’ai fait tant de détours pour pouvoir retrouver
La ligne d’horizon de mes livides amours
Echoué sur le radeau des sottes destinées
J’attends que le vent passe et gonfle mes angoisses
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L’absence
C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil Insondable dédale aux confins du sommeil Que les rêves maudits aux noires prophéties Viennent vicieusement infliger l’asphyxie Réveillés, les spectres labourent sans répit Les sillons encore frais de nos âmes meurtries Et leur danse macabre exhume de l’oubli Les innombrables morts qui ont pourri nos vies…
Saurez-vous les saisons
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins

Dialogue avec l’Ange…
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Quelle aube est sans lumière
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