As-tu vu sur son corps les coulisses du temps
S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles
Pour répandre à leur guise en entrouvant la fiole
Le poison qui pourrit les entrailles des gens ?
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Lettre à l’homme qui meurt…
N’oublie pas que la vie nous égare parfois Et qu’il faut des blessures pour retrouver en soi L’espérance et l’envie d’aller bien au-delà Des grands ciels blafards et des nuits sans éclat Lorsque le monde implose, n’oublie pas qu’il y a Un monde qui repose entre chaos et gnose Il imprègne les songes des instants…
Je me souviens mon frère
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Il est tant de silences que je n’ai pas vécus…
Je ne suis pas venu chercher dans les décombres Les amours révolues prostrées dans la pénombre Les vérités fragiles que de frêles secondes Impriment sur nos vies austères et infécondes Faut-il glorifier l’éphémère insipide Dont la beauté factice camoufle le grand vide D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini…

Ô grand homme, dis-moi…
Que nous reste-t-il donc, ô grand homme, dis-moi Toi qui choyais mon Nord pour m’ouvrir le chemin L’étoile s’est éteinte et l’aube en désarroi A pleuré tout son ciel et dilué mes demain Qui contera encor, ô grand homme, dis-moi Le chant de l’azalée ou du beau camélia Lorsque les alizés dansaient dans les sous-bois…
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Je vous écris des mots qui racontent le temps Celui que vous aimiez quand vous aviez quinze ans Vous étiez cette fleur qui s’ouvrait à la vie Je vous écris des mots qui vous disent les joies Qui donnaient le frisson à votre âme en émoi Vous étiez l’horizon que l’aurore ravit Je vous ai…
L’ange maudit
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Ses yeux parfois se figent et semblent deux trous noirs Où coulent par moment les flots du désespoir Qui lavent la morve de son nez bourgeonné As-tu vu sur son corps les coulisses du temps S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles Pour répandre à…