Je n’ai rien oublié pas même un souvenir
Les heures sont si lasses mais insensiblement
Tournent les aiguilles d’une montre en argent
Que le Temps semble long, j’ai sûrement dû vieillir
A lire également
Ivresse
À ces mots qui reviennent s’abreuver dans nos verres D’alcool qui enlèvent au mystère son voile Muses psychédéliques accrochées à la brume Enrobent des îles de vapeurs d’agrumes Des voix s’égarent là et en toute paresse Soulignent l’horizon qui guette leur ivresse
À la muse…
Sais-tu qu’il est des soirs où je vogue vers toi Espérant l’échouage à tes rives sensuelles Et priant que le vent me révèle ta voix Tout rêve est éternel et tout réveil cruel Et si l’ombre nous plaît plutôt que la lumière Irons-nous jusqu’au bout pour vivre à contre-jour Et voiler les soleils, éteindre les…
Perdu sans point d’appui (extrait d’un recueil en cours Entre silences et solitudes)
Perdu sans point d’appui un blême souvenir Esquisse un grain d’espoir sur un vaste néant O pâle nuit d’été que je ne puis saisir Qu’en une demi-lune où montent mes tourments Reflets de mon ennui des yeux rougis de haine Posé sur ce grand ciel. En le vide éthylique Une lueur d’étoiles en guise de…
Dis-moi
Dis-moi que tu connais les monts de l’Au-delà Pour y échouer nos rêves à l’heure du trépas Quand nos cœurs maladroits de tant d’incertitudes Finissent leur errance au cœur de la Quiétude Montre-moi le chemin menant à la vieille ville Dont les jardins fertiles s’embrasent aux confluents Des grands fleuves de vie où les premiers…
Au jour succède un jour
Ton silence m’exile Où s’étiole le monde Il écorche et jubile Des heures infécondes Je chercherai tes yeux Pour y fondre mon cur Toi qui me dis adieu Lorsque tout te fait peur Ton silence m’exile Au cœur de tes errances Tu me vois délébile Quand pleuvent les souffrances Au jour succède un jour Je…
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…