Il y a eu ces promesses, espaces chaotiques
Que mes mains ont bercé si désespérément
Il y a eu ces baisers distants et rachitiques
Que nos lèvres emmêlées donnaient nonchalamment
Il y a eu ces grands soirs où nous trompions nos sens
Quand nous faisions mourir nos moindres insuffisances
Quand nos corps en sueur s’arrêtaient de frémir
Il y a eu le silence et les maux qui saignaient
Quand nous faisions mentir même nos apparences
Nous nous sommes frôlés sans vraiment nous toucher

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