Ce que tu crois savoir n’est autre qu’illusions
Fausses amies sans gloire, avortons des passions
Sans monde et sans repères, exigeant à ton âme
Qu’elle s’en aille éteindre l’insaisissable flamme
L’amour est ce grand vide où l’on bâtit des tours
Des châteaux et des villes, des jardins, des pays
Sais-tu qu’en un clin d’œil on oublie les contours
Qu’il faudrait lui donner pour qu’il soit éternel
Me diras-tu encore qu’en contemplant le ciel
On a l’impression d’être le firmament

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