Des lettres soulignées tendues sur un grand fil
Des yeux encore clos, granges des somnolences
Le silence est passé, éclaboussant l’idée
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Lettre à l’homme qui meurt…
N’oublie pas que la vie nous égare parfois Et qu’il faut des blessures pour retrouver en soi L’espérance et l’envie d’aller bien au-delà Des grands ciels blafards et des nuits sans éclat Lorsque le monde implose, n’oublie pas qu’il y a Un monde qui repose entre chaos et gnose Il imprègne les songes des instants…
Maudirez-vous demain…
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Arrêter le temps
…Blotti contre ton corps je me trouvais boîteux Courant après le temps sans pouvoir rattraper Ce dernier petit »tic » qui fait que demain naît…
Contemplation…
Il n’est de plus bel hymne à celui qui voyage Qu’un silence essentiel où le cœur en extase Se vide et se remplit de tous les paysages Accrochés au Levant et qu’un soleil embrase Maintenant que le vide égare le destin Du monde qui blêmit des aurores si pâles Ô beaux chants célestes éveillez mes…
Quand tu dors
Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller Enveloppe mon âme de délicieux mystères Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers Que ton souffle suggère au fur et à mesure
Quand chantent les lendemains
L’aube s’est rassasiée des longues sensations Qui gisent sur un lit entre deux oreillers Sur des mamelles nues qui accueillent un rayon De soleil matinal comme un vieil habitué J’ai enlevé le voile qui cachait la jouissance Mais tu l’as reposé sur ton cur, sur tes sens Pour que je sois un jour comme tous…