Je voudrais vous donner un rêve inachevé
Choyez-le, bercez-le, qu’il soit fluorescent
Quand je viendrai plus tard heurter mes insomnies
Sur les appels fuyants d’une mer indomptée
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Un nouveau jour se lève…
Quelques battements d’ailes ont amené le vent Alors qu’il pleut du ciel sur le vaste océan Des rayons de lumière épris du firmament Du froufrou des vagues caressant le brisant Un nouveau jour se lève alerte et flamboyant Il est beau, il est chaud, il est même éclatant Parfois le cœur de l’homme s’emplit abondamment…
Portrait
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés
Je me souviens mon frère
À quoi servent les fleurs qu’on pose sur la tombe Quand l’être qu’on aimait repose sous la terre Va-t-on chercher l’absence à l’aube qui succombe Implorer ces rayons qui brûlent dans l’éther Il est vain certains jours de parler d’avenir Il est bon certains soirs d’épouser chaque joie On voudrait bien parfois, s’arrêter, revenir En…
Toi
Tes yeux sont les miroirs de mon imaginaire On y voit des prés verts et on y voit la mer Il y a aussi le ciel, le soleil et même l’univers
Je vous dirai demain
Je ne vous dirai pas les saisons enlaidies Celles qui ont terni les plus vertes prairies Que l’on trouvait jolies Je ne vous dirai pas que les nuits sont cruelles Lorsqu’on n’a pas dormi dans les bras de la belle Que l’on croyait fidèle Je vous dirai, qui sait, les secrets qui un jour Ont…

Dialogue avec l’Ange…
Quand tes mains auront fait les contours de ma vie Dessiné les chemins où serpentent mes jours Sauras-tu me montrer, au-delà de l’envie Ces sillons incertains où fuguent mes toujours Entends le chant du vent, il parle des mystères Du destin qui éclôt, de l’être qui se fane Sais-tu que l’infini consacre l’éphémère Dans la…
Un Commentaire
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Tu es déjà toi-même un rêve très incarné
Que ferions-nous de l’ombre d’une ombre, même offerte
Essaie donc vite de trouver ton identité
Dans l’obscur labyrinthe dont Psyché s’est couverte
L’inachevé débouche sur l’ouvert, le feu
Pourquoi faut-il le terminer, beau ténébreux
Si tu es victime d’insomnies hallucinées
C’est le vilain mental qu’il convient de calmer
La mer de l’être est toujours reposante et douce
Les tempêtes du désordre ne sont que bulles
Ton désarroi n’est que de la pensée qui glousse
Ricanements mesquins qui sont tels des virgules
La clés des songes n’ouvre pas la porte d’éther
Qui fait tomber les murailles grises de poussière
Un bain de péché ne reproduit que l’erreur
De voir la caresse du temps comme un acteur