Tes yeux sont les miroirs de mon imaginaire
On y voit des prés verts et on y voit la mer
Il y a aussi le ciel, le soleil et même l’univers
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Saurez-vous les saisons
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins
Au journal de vingt heures
As-tu vu sur son corps les coulisses du temps S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles Pour répandre à leur guise en entrouvant la fiole Le poison qui pourrit les entrailles des gens ?
L’empreinte du vent sur les terres brûlées…
La lourdeur des jours ronge comme une tumeur Les morsures des songes infligent la douleur La complainte s’élève des falaises de craies Et le chant des adieux laissent s’ouvrir les plaies L’angoisse glace l’air malgré le clair de lune Du nord vient la rumeur qui court sur les dunes La nuit ne laissera, avaient prédit…
Une boule de stress
Sur tes joues naissent Des ruisseaux en détresse Quand tu fermes les yeux Sous ta robe bleue Que le vent meut Une boule de stress Sur tes lèvres belles Des mots qui s’amoncellent "Je meurs folle jeunesse"
Elle
Son rire a la chaleur D’un instant d’allégresse Sa voix a la douceur Des perles de rosée Ses yeux ont la couleur De la mer en été Et ses longs cheveux noirs Un monde, un univers
Portrait
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés

