Que sais-tu de la vie toi qui n’as jamais vécu
Que sais-tu de l’amour toi qui n’as jamais aimé
Qu’y a-t-il ici-bas que nous n’ayons point vu
Qu’y a-t-il au-delà pour oser s’imaginer
Que la course du vent élève nos espérances
Et donne à nos silences les couleurs des saisons
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La nuit parfois je rêve…
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Télégramme
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Parfum de canne
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2 commentaires
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Ca nous change des baselines…
Merci d’être passé de l’autre côté du miroir pour y laisser tes encouragements…
Bonnes vacances Laurent !
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Reste zen !
Jef