Que sais-tu de la vie toi qui n’as jamais vécu
Que sais-tu de l’amour toi qui n’as jamais aimé
Qu’y a-t-il ici-bas que nous n’ayons point vu
Qu’y a-t-il au-delà pour oser s’imaginer
Que la course du vent élève nos espérances
Et donne à nos silences les couleurs des saisons
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Saurez-vous les saisons
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins
Il est tant de silences que je n’ai pas vécus…
Je ne suis pas venu chercher dans les décombres Les amours révolues prostrées dans la pénombre Les vérités fragiles que de frêles secondes Impriment sur nos vies austères et infécondes Faut-il glorifier l’éphémère insipide Dont la beauté factice camoufle le grand vide D’une âme qui languit d’avoir été meurtrie Alors qu’elle espérait s’ouvrir à l’infini…
Quand chantent les lendemains
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Saint-Denis, Ile de La Réunion
Quand le soir tombe noir Sur l’île promontoire Que la houle écume ses incessants fracas Sur les canons fiers tenant le Barachois Quand la ravane roule ses langueurs telluriques Des complaintes s’élèvent au rythme du maloya Et font danser les ombres sur des chants nostalgiques Quand la clameur s’évanouit nos âmes en suspens S’élèvent des…
Elle
Son rire a la chaleur D’un instant d’allégresse Sa voix a la douceur Des perles de rosée Ses yeux ont la couleur De la mer en été Et ses longs cheveux noirs Un monde, un univers
Au jour succède un jour
Ton silence m’exile Où s’étiole le monde Il écorche et jubile Des heures infécondes Je chercherai tes yeux Pour y fondre mon cur Toi qui me dis adieu Lorsque tout te fait peur Ton silence m’exile Au cœur de tes errances Tu me vois délébile Quand pleuvent les souffrances Au jour succède un jour Je…
2 commentaires
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Ca nous change des baselines…
Merci d’être passé de l’autre côté du miroir pour y laisser tes encouragements…
Bonnes vacances Laurent !
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Reste zen !
Jef