Combien d’un ténébreux voyage se noient, meurent ou s’écrasent
Combien s’en sont allés chercher l’inexistant
Et combien souvent ne sont point revenus
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À l’ami croyant
Michée avait prédit que la métamorphose Offrirait à la nuit une étoile dont l’éclat Guiderait les bergers sur les routes obscures Vers les terres bénies et même au-delà As-tu vu cette étoile qui naquit du néant Pour accueillir l’enfant qui portait innocent L’avenir des hommes comme on porte l’instant Si léger que le vent, si…
Portrait
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…
Un nouveau jour se lève…
Quelques battements d’ailes ont amené le vent Alors qu’il pleut du ciel sur le vaste océan Des rayons de lumière épris du firmament Du froufrou des vagues caressant le brisant Un nouveau jour se lève alerte et flamboyant Il est beau, il est chaud, il est même éclatant Parfois le cœur de l’homme s’emplit abondamment…
En quête d’inspiration
Des lettres soulignées tendues sur un grand fil Des yeux encore clos, granges des somnolences Le silence est passé, éclaboussant l’idée
Le temps qui passe
Je n’ai rien oublié pas même un souvenir Les heures sont si lasses mais insensiblement Tournent les aiguilles d’une montre en argent Que le Temps semble long, j’ai sûrement dû vieillir