Combien d’un ténébreux voyage se noient, meurent ou s’écrasent
Combien s’en sont allés chercher l’inexistant
Et combien souvent ne sont point revenus
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Au journal de vingt heures
As-tu vu sur son corps les coulisses du temps S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles Pour répandre à leur guise en entrouvant la fiole Le poison qui pourrit les entrailles des gens ?
Le temps qui passe
Je n’ai rien oublié pas même un souvenir Les heures sont si lasses mais insensiblement Tournent les aiguilles d’une montre en argent Que le Temps semble long, j’ai sûrement dû vieillir
Perdu sans point d’appui (extrait d’un recueil en cours Entre silences et solitudes)
Perdu sans point d’appui un blême souvenir Esquisse un grain d’espoir sur un vaste néant O pâle nuit d’été que je ne puis saisir Qu’en une demi-lune où montent mes tourments Reflets de mon ennui des yeux rougis de haine Posé sur ce grand ciel. En le vide éthylique Une lueur d’étoiles en guise de…
Toi
Tes yeux sont les miroirs de mon imaginaire On y voit des prés verts et on y voit la mer Il y a aussi le ciel, le soleil et même l’univers
Je me souviens mon frère
À quoi servent les fleurs qu’on pose sur la tombe Quand l’être qu’on aimait repose sous la terre Va-t-on chercher l’absence à l’aube qui succombe Implorer ces rayons qui brûlent dans l’éther Il est vain certains jours de parler d’avenir Il est bon certains soirs d’épouser chaque joie On voudrait bien parfois, s’arrêter, revenir En…
Quand
Quand tombe le soir sur les plaines du sud Que le vent tourbillonne comme à son habitude Mon esprit vagabonde d’exils en solitudes Et pleure ton absence ô toi ma certitude Quand mes pensées se perdent, s’enlisent dans la brume Je sais que ton silence libère l’amertume Du jour qui n’est plus qu’un souvenir posthume…