Oiseau du paradis, sais-tu que dans nos songes
Nous avons vu l’enfer
Dans le ciel grand ouvert où flottaient d’autres songes
Aussi froids que l’hiver
Nous étions tous venus chercher l’intarissable
Source d’éternité
Mais nous n’avons bu que l’eau de pluie acide
Dans les gouffres du diable
Peut-être aurions-nous pu goûter à l’innocence
Aux creux de nos mains moites
Si nous t’avions trouvé dans la forêt d’encens
Mais tu n’as pas chanté