Qui de l’arbre ou du vent ensemence la terre
Nourrit l’inspiration pour d’autres floraisons
Qui de l’ombre ou du feu encense l’horizon
Détoure l’infini de l’être en oraison

Le silence est le souffle, il sublime l’instant
Il balaie le néant sur un air entraînant
Ébauche du chaos la portée harmonique
Accordant à l’éveil sa plus belle musique

Rien ne sert de braver la colère des dieux
Il suffit de trouver l’accès à tous les cieux
Où voyage l’esprit vers d’autres firmaments

Immobile rêveur sur ton socle de pierre
Tu hérites du vide où flottent tes prières
Dans les grands matins blancs où s’épure l’éther

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2 commentaires

  1. aussi surprenant que cela puisse paraitre, j’aime le bruit du silence, le seul moment où le retour à soi même est possible 😉

    « Où voyage l’esprit vers d’autres ?rmaments »

    superbe texte !

  2. Le silence est essentiel surtout quand il s’agit d’aller à la rencontre de soi, de plonger dans ses abîmes, de faire le vide pour se ressourcer.
    Merci de m’avoir laissé ton ressenti Milla !

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