Sur la pierre couchée
Que le Temps a poli
Eros rêve à Psyché
Que le Ciel avilit

 

Le jour est essentiel
Et la nuit l’est aussi
Tout est superficiel
Quand l’Amour en sursis

 

Suffoque dans les eaux
Du grand fleuve infernal
Qui vaincra ton ego
Déesse véronale

 

Mais la Beauté enrobe
De sa divine aura
Ces limbes qui dérobent
Aux êtres leur substrat

 

Elle prend sous son aile
Les cœurs en perdition
Et son vol leur révèle
L’espoir en suspension

 

L’épreuve n’est qu’un leurre
Qui mène en vérité
À de vibrants bonheurs
Ô douce Volupté

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