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En février 2006, j’avais écrit un article sur le neuromarketing. L’idée des Marketers étaient à l’époque d’utiliser la science pour sonder le cerveau des consommateurs pour comprendre ce qui déclenchait le désir de consommer un produit ou une marque.

Le neuromarketing a fait du chemin depuis. Certains grands noms de la consommation l’utilisent ainsi pour :

– Mieux connaître notre cerveau de consommateur
– Réveiller leur désir de consommation en allumant la zone du désir
– Jouer sur nos peurs
– Procurer des émotions face à une enseigne, un logo, un produit

IRM, électroencéphalogramme, eye-tracking : le neuromarketing nous sonde en profondeur

Comme vous le verrez dans le reportage de Cash Investigation ci-dessous, de grandes marques s’intéressent à notre cerveau. Elles utilisent les IRM et l’électroencéphalogramme pour mieux nous étudier et savoir comment modifier nos comportements pour nous inciter à acheter leurs produits. Bref, créer une addiction en suscitant certaines zones du cerveau par les émotions, le sens olfactif, la vue…

À l’heure des magasins expérimentaux, le consommateur est scruté en permanence grâce à la technique de l’eye-tracking. Son regard est analysé pour mieux comprendre comment il prend ses décisions. Il semble clair que les marques veulent titiller l’inconscient pour inciter à acheter.

Il y a bien sûr les défenseurs du neuromarketing et ceux qui dénoncent la manipulation et ses dérives surtout qu’elle se fait à l’insu du consommateur. Quelles peuvent être les conséquences de cette technique sur les enfants à l’heure de l’ultra ciblage ? La question de l’éthique est plus que jamais cruciale : sur un marché mondialisé où la concurrence est sans pitié, peut-on encore penser que les entreprises font avancer la science avec le neuromarketing ? Il me paraît fondamental de considérer la capacité de juger, de faire usage de sa raison et la manipulation de l’inconscient à travers la diffusion de stimuli. Rappelons-nous que l’invention du feu n’a pas servi qu’à se chauffer et faire à manger… Le risque est bien de sortir du cadre de la recherche fondamentale pour piloter le comportement des consommateurs en sollicitant les mécanismes les plus primaires de son cerveau.

La version intégrale de Cash Investigation :  » Neuromarketing, votre cerveau les intéresse «  : https://www.youtube.com/watch?v=7OqBkm2Pi6I

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