Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Publications similaires
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…
On naît si imparfait…
Dans la lueur du jour, sur les chemins de terre Un songe me transporte au-delà de mes pas Pourrai-je encor, demain, m’éprendre de l’éther Et confier au Levant le chant de mes trépas J’ai feint tant de bonheurs pour vaincre l’incertain Et bercé l’inutile en m’éloignant du monde J’ai vu le bleu des jours et…
Élévation
Quand l’être dépouillé de ses vicissitudes Délaisse ses noirceurs sous l’arbre séculaire Tel une statue insuffle la quiétude Incise le chaos et ses intercalaires Il est de tous les temps et de toutes saisons De chaque particule il en perçoit l’essence L’abîme est à ses pieds, le monde en flottaison Il vibre intensément de joie…
L’impétueux enfer
Ô vous qui semblez sourds et qui pourtant priez Qui peut dire ce qu’il est au-delà du miroir Votre aura de façade assoiffe l’encrier Et chaque mot prédit le piètre ou l’illusoire Lorsque l’eau coulera sur l’aurore froissée Que la rouille aura pris et rongera la vie Oserez-vous encor prendre pour panacée Cet ego de…
L’ange maudit
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Ses yeux parfois se figent et semblent deux trous noirs Où coulent par moment les flots du désespoir Qui lavent la morve de son nez bourgeonné As-tu vu sur son corps les coulisses du temps S’ouvrir puis se fermer comme des alvéoles Pour répandre à…
Dis-moi
Dis-moi que tu connais les monts de l’Au-delà Pour y échouer nos rêves à l’heure du trépas Quand nos cœurs maladroits de tant d’incertitudes Finissent leur errance au cœur de la Quiétude Montre-moi le chemin menant à la vieille ville Dont les jardins fertiles s’embrasent aux confluents Des grands fleuves de vie où les premiers…

