Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Publications similaires
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort
Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort Dis-moi si tu ressens dans l’abandon du corps Les vibrations sublimes qui portent l’univers Même si la vie te brise et jette en pâture Tes lambeaux de bonheur que les jours défigurent Il y a en toutes choses du pur et de l’impur Ne faut-il pas parfois…
À l’ami croyant
Michée avait prédit que la métamorphose Offrirait à la nuit une étoile dont l’éclat Guiderait les bergers sur les routes obscures Vers les terres bénies et même au-delà As-tu vu cette étoile qui naquit du néant Pour accueillir l’enfant qui portait innocent L’avenir des hommes comme on porte l’instant Si léger que le vent, si…

Je t’écris de si loin…
Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…
Télégramme
Encore un matin, encore une nuit, rien ne les déchire, rien ne les arrête, les pages du temps reprennent le combat. Encore une nuit, encore un matin, rien ne les inquiète, rien ne les dépasse, rayés à présent, instants du passé. Encore un matin, encore une année, bourrés de promesses si souvent rompues : souvent…
Héros désenchantés
Ici je suis venu à l’heure des criées Entendre les récits des grands aventuriers Des étendues de sel. Pèlerins des marées Du nadir au zénith vous cherchiez l’empyrée Mais qu’avez-vous trouvé à part ces océans Combien de méridiens, combien de parallèles À craindre l’ouragan sans vaincre les tourments Avides conquérants de sombres archipels Ici j’ai…
Maudirez-vous demain…
Maudirez-vous demain Lorsque le soir étreint Vos hivers Ces larmes trop versées Qui dévalent blessées L’univers Vos yeux ont tant pleuré Les amours ulcérées Sans couleurs Votre cœur a si peur Que la vie sans saveur Vous aigrit Rêverez-vous demain Lorsque le soir éteint La douleur Quand dans le ciel gris L’arc-en-ciel fleurit Sous la…