Quand tu dors contre moi ton corps en cuiller
Enveloppe mon âme de délicieux mystères
Ils révèlent à mes sens de nouveaux univers
Que ton souffle suggère au fur et à mesure
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Vos yeux
Vous qui n’entendez plus les appels insistants Des passés disloqués, des temps sans remontoirs Vos rêves dissolus dans la brume et le vent Délivrent à l’écho d’insondables histoires Votre cœur est un puits où la source s’abreuve Et recherche en silence un ailleurs sans chimères Vous êtes le chemin qui déroute l’épreuve Et le vide…
Débris de rêve
Oiseau du paradis, sais-tu que dans nos songes Nous avons vu l’enfer Dans le ciel grand ouvert où flottaient d’autres songes Aussi froids que l’hiver Nous étions tous venus chercher l’intarissable Source d’éternité Mais nous n’avons bu que l’eau de pluie acide Dans les gouffres du diable Peut-être aurions-nous pu goûter à l’innocence Aux creux…
Quand nos âmes se lient…
Comme un bouton de rose inspire un crépuscule Nous rêvons tous un jour de l’amour majuscule Pur et vrai comme un ciel où seules les étoiles Éclosent une à une et nous offrent pour toile Ces ailleurs en pixels dessinant les décans D’un précaire infini où s’ébauchent nos vies Quand nos âmes se lient, amplifient…
Sur la pierre couchée
Sur la pierre couchée Que le Temps a poli Eros rêve à Psyché Que le Ciel avilit Le jour est essentiel Et la nuit l’est aussi Tout est superficiel Quand l’Amour en sursis Suffoque dans les eaux Du grand fleuve infernal Qui vaincra ton ego Déesse véronale Mais la Beauté enrobe De…
Ô grand homme, dis-moi…
Que nous reste-t-il donc, ô grand homme, dis-moi Toi qui choyais mon Nord pour m’ouvrir le chemin L’étoile s’est éteinte et l’aube en désarroi A pleuré tout son ciel et dilué mes demain Qui contera encor, ô grand homme, dis-moi Le chant de l’azalée ou du beau camélia Lorsque les alizés dansaient dans les sous-bois…
Une histoire d’amour
Ce que tu crois savoir n’est autre qu’illusions Fausses amies sans gloire, avortons des passions Sans monde et sans repères, exigeant à ton âme Qu’elle s’en aille éteindre l’insaisissable flamme L’amour est ce grand vide où l’on bâtit des tours Des châteaux et des villes, des jardins, des pays Sais-tu qu’en un clin d’œil on…

