Et dans ma nudité je contemplai mon âme
Que viennent les jours noirs, que viennent les nuits blanches
Les silences engendrent tant de nouveaux voyages
Qui font naître des mondes où j’esquisse les trames
De la vie intérieure où la Beauté sans âge
Illumine le cœur quels que soit le présage
Et ravive l’esprit d’une joie infinie
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J’ai cueilli quelques lettres Au bord de tes lèvres Et fleuri tout mon être De bleuets et d’iris J’en ai même fait des mots Murmures, souffles, esquisses Tant de rêves mis à flot J’ai cueilli quelques lettres Aux portes du matin J’ai aimé hier, aujourd’hui, demain
Maudirez-vous demain…
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