Son rire a la chaleur
D’un instant d’allégresse
Sa voix a la douceur
Des perles de rosée
Ses yeux ont la couleur
De la mer en été
Et ses longs cheveux noirs
Un monde, un univers
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Ô grand homme, dis-moi…
Que nous reste-t-il donc, ô grand homme, dis-moi Toi qui choyais mon Nord pour m’ouvrir le chemin L’étoile s’est éteinte et l’aube en désarroi A pleuré tout son ciel et dilué mes demain Qui contera encor, ô grand homme, dis-moi Le chant de l’azalée ou du beau camélia Lorsque les alizés dansaient dans les sous-bois…
J’ai cueilli quelques lettres
J’ai cueilli quelques lettres Au bord de tes lèvres Et fleuri tout mon être De bleuets et d’iris J’en ai même fait des mots Murmures, souffles, esquisses Tant de rêves mis à flot J’ai cueilli quelques lettres Aux portes du matin J’ai aimé hier, aujourd’hui, demain
Portrait
Sa bouche est un vrai pli sur un tout chiffonné Elle a des cheveux gris très sales et pas coiffés Sa robe est déchirée : bout de tissus graisseux Ornés de feuilles mortes cachant ce corps hideux Flasque et serti de crasse, brûlé et rebrûlé Elle est sans expression, elle a les traits tirés
Quelques mots
Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire Pour enfanter les joies de tes mots-élixir Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir Sait encenser les sens en révélant l’essence De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
Angoisse
Quand l’ombre mortifère incise tes sanglots Tes mains froissent la brume et déchirent le ciel Y a-t-il un soleil que porte un vent nouveau Pour réchauffer ton cœur, le laver de son fiel Ô sombre précipice, ô rêves suspendus Qu’y a-t-il en chemin que ces terres d’ennui Ces rives sans sommeil où ton être éperdu…
Le rêve de Sinbad
Je voudrais vous donner un rêve inachevé Choyez-le, bercez-le, qu’il soit fluorescent Quand je viendrai plus tard heurter mes insomnies Sur les appels fuyants d’une mer indomptée