Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
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À ces mots qui reviennent s’abreuver dans nos verres D’alcool qui enlèvent au mystère son voile Muses psychédéliques accrochées à la brume Enrobent des îles de vapeurs d’agrumes Des voix s’égarent là et en toute paresse Soulignent l’horizon qui guette leur ivresse

