Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
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Quand chantent les lendemains
L’aube s’est rassasiée des longues sensations Qui gisent sur un lit entre deux oreillers Sur des mamelles nues qui accueillent un rayon De soleil matinal comme un vieil habitué J’ai enlevé le voile qui cachait la jouissance Mais tu l’as reposé sur ton cur, sur tes sens Pour que je sois un jour comme tous…
La substance des choses…
C’est ici que je vis loin de tout en Parsi Sur mon île donjon l’exil est un enclos Où l’ocre de la terre aimante l’autarcie Ma joie est ce silence où passent des échos C’est ici que j’aspire au renouveau du monde Dans mon état latent j’exorcise le doute Hologramme d’hier sur le chemin de…
Je me souviens mon frère
À quoi servent les fleurs qu’on pose sur la tombe Quand l’être qu’on aimait repose sous la terre Va-t-on chercher l’absence à l’aube qui succombe Implorer ces rayons qui brûlent dans l’éther Il est vain certains jours de parler d’avenir Il est bon certains soirs d’épouser chaque joie On voudrait bien parfois, s’arrêter, revenir En…
À la muse…
Sais-tu qu’il est des soirs où je vogue vers toi Espérant l’échouage à tes rives sensuelles Et priant que le vent me révèle ta voix Tout rêve est éternel et tout réveil cruel Et si l’ombre nous plaît plutôt que la lumière Irons-nous jusqu’au bout pour vivre à contre-jour Et voiler les soleils, éteindre les…
Quand
Quand tombe le soir sur les plaines du sud Que le vent tourbillonne comme à son habitude Mon esprit vagabonde d’exils en solitudes Et pleure ton absence ô toi ma certitude Quand mes pensées se perdent, s’enlisent dans la brume Je sais que ton silence libère l’amertume Du jour qui n’est plus qu’un souvenir posthume…
Mon amour, mon ailleurs
Où es-tu quand le soir est une chambre noire Mon amour, mon ailleurs, il est des heures creuses Tant de vaines passions. Je sais ces promenoirs Où s’attardent l’ennui et ses ombres pleureuses L’humeur peut inspirer des choses monotones À ceux qui ont fermé leur cœur à tout bonheur Sais-tu les airs nouveaux que la…