Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
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Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…
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Et quand ton souffle brasse l’immensité qui dort Dis-moi si tu ressens dans l’abandon du corps Les vibrations sublimes qui portent l’univers Même si la vie te brise et jette en pâture Tes lambeaux de bonheur que les jours défigurent Il y a en toutes choses du pur et de l’impur Ne faut-il pas parfois…
Les jours sans
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