Es-tu l’alter ego, la muse, l’égérie
Es-tu l’ultime rêve auquel la vie aspire
Pour enfanter les joies de tes mots-élixir
Promesses d’une aube dont l’éclat de saphir
Sait encenser les sens en révélant l’essence
De la beauté du monde à l’homme empli d’errances
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Saurez-vous les saisons
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Sans brûler les étapes en osant t’approcher Je voudrais être là Sans vouloir te parler avec des mots déjà Je voudrais regarder Sans vouloir te brusquer tes yeux ensorcelants Je voudrais simplement Sans vouloir les vexer y voir le firmament Je voudrais bien alors Sans vouloir te toucher t’effleurer de mon corps Je voudrais bien…
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