Des lettres soulignées tendues sur un grand fil
Des yeux encore clos, granges des somnolences
Le silence est passé, éclaboussant l’idée 
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- Faut-il naître ou mourir…- Faut-il naître ou mourir pour voir l’aube enfin Dans le ciel rouge et gris nous donner ce destin Qui porte la Beauté des rêves cristallins Jusqu’à nos âmes lourdes de siècles d’amnésies Mais avons-nous compris que la vie nous habite Et nous livre au néant dès que l’on hérite Du souffle millénaire dans un jet… 
- Lettre d’un aventurier- Il est passé des heures au bas de mes silences Où je voyais ailleurs le monde des Essences Envoûté par son philtre oubliant mes chimères Partout je suis allé repousser les frontières J’ai connu la misère et de courtes richesses Solitaire, amoureux, passionné, libertaire J’ai vécu mille joies et autant de tristesses Prodigué des caresses… 
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- Je veux bien croire encor…- Je crois en l’avenir que le passé inspire Point en ces prophètes, augures mythomanes Apôtres de messies qui de nos joies profanes En firent ces péchés qui renferment le pire Que vaut le repentir d’un chapelet de mots Que l’homme vaniteux médisant et obscène Égrène à chaque fois que le doute gangrène Son présent fallacieux… 
- Les pas que je fais- Il n’y a de chemin que les pas que je fais Je suis de l’aube claire au rouge crépuscule Passager du grand air dont l’unique trophée Est la bruine marine aux rondes molécules Je ne chercherai plus au-delà de l’instant Les chemins de traverse où les orbes rayonnent Leur danse circulaire enfle le vent d’Autan… 

