Que sais-tu de la vie toi qui n’as jamais vécu
Que sais-tu de l’amour toi qui n’as jamais aimé
Qu’y a-t-il ici-bas que nous n’ayons point vu
Qu’y a-t-il au-delà pour oser s’imaginer
Que la course du vent élève nos espérances
Et donne à nos silences les couleurs des saisons
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L’absence
C’est d’un monde perdu sans lune et sans soleil Insondable dédale aux confins du sommeil Que les rêves maudits aux noires prophéties Viennent vicieusement infliger l’asphyxie Réveillés, les spectres labourent sans répit Les sillons encore frais de nos âmes meurtries Et leur danse macabre exhume de l’oubli Les innombrables morts qui ont pourri nos vies…
Parfum de canne
La canne avait fleuri dans les champs symétriques Où l’Histoire s’érige en pyramides noires Des nappes de fleurs blanches avaient comme une tunique Couvert des corps ébène imberbes et faméliques L’odeur de la mélasse sortaient des cheminées En lignes verticales abondamment sucrées Des femmes en sari sales leur faucille à la main Formaient des petits…

Je t’écris de si loin…
Toi qui sevrais le monde et chambrais les matins Vois-tu venir le sombre essaimer ses noirceurs Dans les songes naissants des hommes sans destin Je t’écris de si loin, où frémissent les heures Lorsque l’ombre se fond dans les arbres qui bougent Tes larmes sont des fleurs qu’effeuille le malheur Tes yeux sont les reflets…
Thème astral
Si je voyais en moi je verrais hors de moi Des milliers d’autres ciels et des ruisseaux de soie Où des fils de diamant comme des chapelets Traceraient les sentiers de mes folles échappées Miroir, mon beau miroir, toi la source d’images Abreuve-moi d’idées pour que je sois sans âge Pégase reviens-moi et offre-moi tes…
On m’a dit
On m’a dit que l’absence Bien plus que le silence Sème l’oubli et la désespérance Comme l’ombre s’étend et agrandit le vide Une terre délaissée chante encore en moi Rhapsodie de l’exil des rêves apatrides Ile de mes ailleurs et de mes autrefois Tu as bercé l’enfant ivre d’aventures Et serti l’horizon de souvenirs-blessures
Saurez-vous les saisons
Saurez-vous les saisons Que l’ivresse flouait Lorsque la nuit sombrait Jusqu’à perdre raison Et si vos lunes noires Pouvaient dire mes deuils Que le silence effeuille Lorsque tombe le soir Je fuirais les chagrins Et leurs mornes prairies Pour les plaines fleuries De vos matins sereins
2 commentaires
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Ca nous change des baselines…
Merci d’être passé de l’autre côté du miroir pour y laisser tes encouragements…
Bonnes vacances Laurent !
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Reste zen !
Jef